Deathmate
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 So sorry darling - Ayakai

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AuteurMessage
Aëlin
Very Important Doll
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Aëlin


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MessageSujet: So sorry darling - Ayakai   So sorry darling - Ayakai Icon_minitimeDim 10 Déc - 22:35

Nom : So sorry darling

auteur : Ayakai (ayakai@orange.fr)

Genre : Lettre torturée

couples : Allons-y gaiement : trois personnes à la fois ! Lol ! 'fin vous verrez bien !

Disclaimer : Je donne pas de nom alors j'ai pas besoin de le faire ! Na !

mot de l'auteur : One-shot à caractère bien spécial, en fait... Je suis en train d'écrire un recueil de nouvelle et c'en est une, de nouvelle ^___^ !! J'ai l'espoir de publier le recueil un jour, du coup il n'y a aucun nom de citer dans la lettre, même si je pensais très fort à mes trois zigotos quand je l'ai écrite !

(26/07/06 ; 11:10)

~ Aya, poète ~




So sorry darling





Là, ça va plus, faut que je t'écrive, faut que je me vide... Je ne peux plus te cacher ça... ça me bouffe, je m'en veux... Je te demande pardon pour tout, pour tout... Pour te l'avoir caché, pour ne pas avoir su le garder pour moi, pour avoir craqué, pour ne pas avoir pu choisir...





Avant tout, sache que je t'aime du fond du coeur, et que j'ai cru sincèrement n'avoir de la place que pour toi à l'intérieur. Tu sais, je t'ai dit, un jour, que j'avais en moi un second lit pour que tu puisses te reposer quand tu étais fatigué. Même si j'avais un peu bu, je le pensais, je le pensais vraiment. A mes yeux tu étais tout : tes longs cheveux roux, tes grands yeux noisettes, ta bouche tendre... c'était mon monde. Quand tes longs doigts se promenaient sur les doms de la batterie, je me disais que mon corps avait droit aux même caresses. Quand tu effleurais le bord d'un verre de tes lèvres, je voulais venir y cueillir les gouttes avant que ta langue ne les efface. Tu étais mon ange. Tu es toujours mon ange.





Là, tu te dis : pour qu'il me dise ça, il doit y avoir un bug quelque part... Ouais... y'a un bug... Le bug c'est que je ne suis qu'un gros nul et que j'ai trouvé un autre ange. Ouais... et je m'en veux parce que tu as vu que j'avais un problème. Je ne voulais pas t'inquiéter, surtout pas... mais... je suis désolé...





Je crois que la seule chose que je puisse faire, c'est tout te raconter, depuis le début. Pour que, à défaut de me comprendre, tu puisses juger que j'ai toujours été honnête avec toi, toujours. Petit ange...





C'était la soirée du 23 novembre, le jour où tu avais la grippe et que t'étais dans l'appart avec 40 de fièvre à l'ombre. Tu as deviné depuis longtemps qu'il s'était passé quelque chose, ce soir-là. Tu m'as posé tant de questions auxquelles je n'ai pas pu répondre... On était tous les 4 autour de la table et je me morfondais de ton absence en silence... on a commencé à jouer aux cartes en riant et son rire a atteint mes oreilles avec la force d'un ouragan. Une tempête dans mon cerveau, qui a déblayée une chambre inoccupées. J'ai pris conscience qu'il y avait un troisième lit. Un lit pour un ange à la crinière noire comme la nuit et aux yeux profonds comme l'océan, au niveau de la fosse des Marianne.





Je ne suis pas poète, tu le sais. Toutes ces phrases qui s'alignent sur cette feuille de papier n'ont pas pour but de t'adoucir. Je t'en prie, ne me reproche pas d'être trop franc, mais je n'arrive pas à me cacher derrière le doux euphémisme que serait le fait de dire que je l'aimais. Car non, je ne l'aimais pas, à ce moment-là. Et le lit dans mon esprit n'était que celui d'une chambre d'hôtel. C'était un désir charnel, plus fort encore que l'amour. Je voulais promener mes doigts sur ce corps parfait, l'apprendre par coeur, en souligner tous les creux, toutes les bosses...





Nous nous sommes arrêtés au bout d'un long moment de tapage de carton. Et l'enchantement dont j'étais victime s'est levé. J'ai couru aux toilettes pour m'isoler, m'excuser auprès de la part de toi qui vit en moi, et reprendre le contrôle de ce foutu corps. Je me suis dit : « Putain de merde ! Tu as pour toi la plus belle créature que la terre n'ai jamais portée, et tu zyeute sur un véritable démon ?! ».





Quand je suis revenu dans le salon, le démon en question avait saisi sa basse et jouait un morceau lent et mélancolique. Rien que la basse. Et là, je n'ai pas pu appeler ça un euphémisme, je suis tombé amoureux de ses mains. Deux mains blanches qui effleuraient des cordes énormes. J'étais complètement hypnotisé par elles, et par la créature qui les faisait danser. Elle l'a sans doute remarqué, car lorsque j'ai levé les yeux, les siens ont croisé les miens et une fausse note a rompu le charme. Mais c'était trop tard, l'euphémisme du désir s'était envolé des deux côtés, et je me noyais dans son regard.





Là, je m'arrête un moment. Je sais que tu sais, à présent. Je sais que tu te doutes qu'il n'y a pas eu que ça. S'il n'y avait eu que ça, ce serait beaucoup plus facile. Ce serait confidence sur l'oreiller : « Tu sais, mon amour, quand tu n'es pas là, je suis seul au point de désirer la première créature admirable qui me passe sous les mains. » Mais y'a pas que ça... y'a pas que ça... Et je me tuerais pour ce qui a suivi... mais je suis trop lâche pour me tuer et je sais que tu pleurerais. Je ne veux pas que tu pleures.





Je vais continuer à écrire et tes yeux vont s'agrandir d'horreur, alors que je me noierais dans un verre d'alcool au bar le plus proche. Je ne sais pas encore quel alcool, mais je sais que je vais le faire. Et quand je rentrerais, mes cheveux rouges cacheront mon regard hagard et les sillons sur mes joues. Je ne sais pas si j'ai l'alcool triste, mais je sais que je pleurerais. Alors ma ma plume continue à gratter ma feuille de papier...





Ensuite, j'ai joué de la guitare et l'ange brun a joué en même temps que moi. Ce n'est pas un démon, maintenant je le sais. Il n'es pas ce qu'il semble être, cet ange, il est beaucoup plus. Et il souffre que l'on ai teint ses ailes en noir. Cette créature, qui a arrêté de se cacher l'espaces d'un morceau, est rentrée chez elle, plus belle et plus triste que jamais. Je lui ai couru derrière. Excuse-moi d'avoir fait ça, parce que ça m'a perdu. Il neigeait ce soir-là. Tu ne t'en souviens peut-être pas, tellement tu étais malade. Excuse-moi de ne pas être resté à tes côtés pour essuyer ton front couvert de sueur, et calmer ton esprit délirant.





Je me confond en excuse alors que ça ne sert à rien? Ça ne me rend pas pardonnable pour autant, je le sais bien... mais je m'en veux tellement... Assez d'excuses ! Je suis tellement pitoyable. Sans doute qu'au fond de moi, je souhaite ton pardon si fort que ces mots d'excuses s'inscrivent sur le papier contre ma volonté...





Au point où j'en suis, tu as sans doute deviné depuis longtemps ce qui s'était passé. Mais entre te laisser dans le doute et tout t'avouer, je préfère tout avouer. Le doute, c'est trop dur, et je veux être honnête avec toi. Ça va te faire mal, comme lorsque l'on a fait l'amour la première fois, alors je vais y aller progressivement pour tout te raconter...





Quand je l'ai rattrapé, cet ange, il traînait de l'aile sur un trottoir, laissant des petites taches dans la neige : des trous de neige fondue. Parce qu'il pleurait, en serrant son manteau rouge et noir contre son torse frigorifié, et sa poitrine brûlante. Il s'est excusé, sans m'expliquer de quoi, et est parti, en courant, vers chez lui. Et je l'ai suivie, la belle créature en larme. Je l'ai suivie jusque chez elle où elle s'est effondrée contre un mur. Ça me fendait le coeur de la voir dans cet état, alors je l'ai conduite dans son salon et lui ai préparé un grog.





Si tu avais entendu ses paroles, tu aurais fondu, toi aussi. J'en suis sûr. Son but avoué était de me faire retourner auprès de toi, mais le résultat a été le contraire. Ses mains tremblantes accompagnaient ses paroles. Sa bouche me disait qu'elle savait que j'étais avec toi, qu'on était le couple parfait et qu'elle ne voulait pas le briser. Ses mains disaient qu'elle m'aimaient et voulaient partir à la conquête de mon corps. Sa bouche me disait qu'elle continuerait à murmurer des mots d'amour de loin, et des mots d'amitié de près. Ses mains me disaient qu'elles auraient voulu mourir pour pouvoir me toucher, et que la distance les tuaient en les sublimant. Et sa bouche n'a plus rien dit parce que j'en avais pris possession. Ses mains n'ont plus tremblées en parcourant mon corps brûlant. Le troisième lit s'était transformé en un lit presque aussi beau que celui qui t'appartient.





J'aurais aimé le dire plus délicatement, mais te conter nos ébats nocturnes te ferais encore plus souffrir et je n'ai pas envie de pleurer en grattant le papier, de ma plume. J'ai couché avec un ange, voilà. Plusieurs dois. Pas autant qu'avec toi, tout de même, mais je l'ai fait.





Voilà, je t'ai tout dit. Je t'ai tout avoué. Je vais te répéter encore une fois que je t'aime, que tout ce que je t'ai fit à toujours été vrai, mais j'ai besoin que tu me croies, que tu me lises, que tu tentes au moins de me comprendre. Même si tu n'y arrives pas, j'aimerais que tu essayes. Je n'avais rien prémédité, ça s'est fait, c'est tout. Je n'ai pas le droit de me cacher derrière l'alcool. Car, même si ça m'a chauffé, c'est vrai, au fond de moi ça aurait lâché quand même. Comme les plombs un soir d'orage. La même panique, la même peur que le courant ne se rétablisse jamais, la même jubilation de ne plus voir ce qui se passe, de pouvoir tout essayer, tout toucher sans avoir de remords... je suis fou, sans doute. Fou d'aimer deux personnes à la fois, fou d'avoir une femme et une maîtresse, fou de vouloir que sa femme soit au courant pour la maîtresse.





J'aimerais que ces comparaisons, un peu fausses, te fassent sourire. Mais c'est une folie de plus de le vouloir... Car si tu arrives à sourire après tout ça, je vais sûrement encore pleurer.





Voilà, j'ai vraiment tout dit. Je suis au bout, alors je vais poser ma plume, poser la lettre et descendre me noyer dans l'alcool. Je ne sais toujours pas lequel, et je ne sais toujours pas comment tu vas réagir, mais je sais déjà quand je vais pleurer...





Aishiteru. Voilà, je pleures et je t'aime et je l'aime. Aishiteru...





~ FIN ~





Finiiiii !!!!! Un peu déçue, parce que au brouillon j'avais sept pages... C'était plus glorieux ^___^'... En tous cas, cette lettre est venue d'une façon tellement naturelle, que j'ai encore du mal à réaliser ce que j'ai écrit... Pourtant j'ai trahi personne, moi ç___ç...

Pour ceux qui auraient un doute : c'est Die qui sort avec Shinya et qui le trahi avec Toshiya ! Voilà ! ^________^ !! Merci d'avoir lu !

(26/07/06 ; 12:04)

~ Aya, heureuse ~
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