Titre : Chocoripeyes
Auteur : Aëlin
Disclamer : Personne ne m'appartient, malheureusement.
Genre : déguelasse
Déclaration : jamais plus je ne regarderais de clip de Vidoll ( chose impossible à faire)
CHOCORIPEYES
Ses yeux s'habituèrent peu à peu à l'ombre environnante, alors qu'il sentait qu'il était allongé sur un sol dur et froid, lui faisant office de couchette.
Inquiet, il décida de se lever pour tenter de reconnaître les lieux où il avait échoué, et c'est avec horreur qu'il discerna des barreaux d'au moins deux mètres l'entourant.
Il était emprisonné. Où ?? Il n'en avait aucune idée. Ce qu'il avait fait ? Il n'en savait pas plus.
Désespéré, il s'agenouilla, tremblant autant de froid que de peur à l'idée de ce qui allait lui arriver.
Il entendait au loin des bruits étranges, certainement d'autres pénitants tapant sur les mêmes barreaux qui l'enfermaient.
Il finit par se prostrer dans un coin, n'attendant qu'une chose, qu'on vienne lui dire pourquoi l'avait-on emprisonné. Ses paupières redevinrent lourdes, et il somnola un bon quart d'heure avant qu'un son inhabituel vienne le surprendre.
Se relevant assez précipitemment, il glissa le plus possible sa tête entre les barreaux pour voir ce qu'il se passait, voulant appeler à l'aide mais ayant peur de ne pas avoir de réponse.
Une forme sombre avançait lentement mais sûremment vers lui, émettant d'étranges bruits qui faisaient penser à des cliquetis de chaines. La personne appuya visiblement sur un interrupteur, illuminant peu la salle d'une lumière glauque, découvrant les murs verts de moisissure, salis par le temps.
Elle était recouverte d'une sorte de manteau, ou plutôt d'un sac à patate marron, tachés de choses indescriptibles, ressemblant étrangement à du sang.
- S'il vous plait, appela Jui, sortant le bras de la cage. Aidez moi !! Libérez moi !!!
L'autre tourna la tête vers lui, un rayon de lumière éclairant son visage au teint bleu pâle, ses yeux cernés de noir, et des cicatrices diverses parsement sa face, encadrée de cheveux extrémement gras et poussièreux.
Jui émit un cri de peur, tandis que la créature faisait cliquer quelque chose dans sa poche, le regardant d'un air supérieur. Sortant un trousseau de clefs, elle prit tout son temps pour trouver la bonne, un rictus sadique se dessinant sur les traits de sa bouche.
Jui, paralysé par la peur, n'osait parler. Il regardait l'autre faire, attendant de voir ce qu'il allait lui faire.
L'autre eut un grognement de satisfaction, puis glissa la clef dans la serrure de la cellule. Il entra, alors que Jui reculait jusqu'au fond, son dos se tapant contre les barreaux métalliques.
Le mort vivant le pris par le bras, un sourrire toujours aussi sadique illuminant son visage morbide, et le poussa en dehors de la cage. Là, Jui commença à se débattre, se souvenant qu'il devait absolument échapper à ce bonhomme avant qu'il lui fasse quelque chose de pas clair.
La dernière chose qu'il vit, c'est l'hallogène au dessus de lui grésillant, et il sentit une cuisante douleur sur sa machoire.
***
Quand il se réveilla, ce fut la même sensation qu'avant. Il était toujours couché sur quelque chose de froid, mais moins que sa précédente couche. Il ouvrit les yeux, les refermant aussitôt sous la lumière trop vive. Il avait l'impression que la terre tournait très vite, ou plutôt qu'il était sur ces tourniquets que l'on trouvait dans les jardins d'enfants, doux instruments de torture que les autres expérimentaient sur lui quand il était plus jeune.
Il sentit une piqure dans son cou, et d'un coup tout s'arrêta. La lumière bougeait un peu, et quelque chose de froid se déplaçait à présent sur sa poitrine découverte.
- Tension ok ! Dit une voix à côté de lui, et il sentit un poid se libérant sur son bras gauche, qu'il essaya de bouger, sans succès.
Il tourna sa lourde tête vers la gauche, s'aperçevant avec horreur qu'il était attaché avec des sangles en cuir. Il gémit, non pas de douleur mais de désespoir.
- Docteur, le patient se réveille.
Il reconnut alors la voix de Tero, un peu étouffée, mais clairement reconnaissable, le batteur ayant une voix assez aigue.
-Tero... murmura-t-il, regardant vers où provenait le son. Tero, qu'est ce que vous me faites ?
Le batteur ne répondit rien, se contentant de le regarder dans les yeux, une sorte de coupe-ongle à la main.
Jui fit le tour de la salle des yeux, reconnaissant Giru, Shun, et Rame.
Giru avait mit ses lentilles blanches, lui conférent un regard effrayant, son visage étant recouvert des vêtements et accessoires typiques aux hôpitaux, tout comme Shun.
Rame, lui, était habillé en infirmière, un sourrire tout aussi sadique que la créature sur le visage.
Il sentit quelque chose de froid glisser contre sa poitrine, et vit avec horreur Shun passer un scalpel sur son torse imberbe, occasionnant une douleur incroyable. Rame plaqua sa main contre sa bouche pour l'empêcher de hurler et de leur crever les tympans. Tero fit la même chose sur sa cuisse droite, appuyant encore plus fort, alors qu'il commençait à avoir des soubressauts incontrôlables.
- LÂCHEZ MOI !!! ARRÊTEZ !!! hurla alors Jui aussi fort qu'il le put.
Alors Rame lui encercla la bouche avec un chiffon, étouffant ses cris.
Des larmes apparurent au coin de ses yeux sombres, alors que Giru entaillait à présent le bras qui avait servit à mettre l'appareil de tension.
C'est alors qu'il s'aperçut, au comble de l'horreur, que des vers s'échappaient de ses plaies, ces asticots blancs, synomyme de pourriture.
- You decay, prononçèrent alors ses bandmates, à l'unisson.
La douleur était trop forte, et il sombra dans l'inconscience...